Marie qui ne pouvait hélas être présente a rédigé ce joli poème lu après l'homélie du père Philippe Robert par sa sœur Cécile.
Pour Mémère Antoinette
Nos étés à la ferme avaient goût d’aventure,
De pain frais, de crêpes et de confiture.
Ta cuisine était généreuse, comme ton cœur,
Et laissait sur nos lèvres la saveur du bonheur.Le temps peu à peu a voilé ton regard,
Effaçant les visages, trahissant ta mémoire.
Puis la nuit, sans bruit, t’a bercée ;
Auprès de Pépère Hubert, elle t’a emportée.Qu’ils sont loin aujourd’hui, mais resteront en nous
Ces souvenirs d’enfance, éternels mois doux
Baignés de ta lumière.
Repose en paix, Mémère.Marie